Les journées francophones de kinésithérapie (JFK) 2013 ont été l'occasion pour beaucoup de physiothérapeutes de partager leurs connaissances, d'assouvir leur soif d'apprendre auprès d'experts en la matière et de faire des rencontres constructives dans une souci de relation durable. Il va sans dire que la société française de physiothérapie (SFP) s'est donnée les moyens d'accueillir les congressistes du JFK dans un cadre idyllique qu'était le New York Hotel dans le complexe de Val d'Europe - Disney Village.
Suite aux souhaits multiples des congressistes de vouloir ré-approfondir ses acquis dans l'ambiance qu'était ces JFK, le GERAR a le plaisir de mettre en "Open Access", ci-dessous, la communication que ses membres ont réalisé sur le sujet de la "CCO vs CCF ; Théorie et pratique".
Cette communication se voulait être pédagogique dans son interaction avec l'auditoire. Pour retranscrire le plus fidèlement le live, le format est ainsi fait :
- A gauche, les intervenants du GERAR en représentation video-live
- A droite, le PPT défilant en parallèle des commentaires de nos deux intervenants
de la méthodologie de recherche
Part II : Cas clinique 1 ; GERAR Cycliste professionnel...
Part III : Cas Clinique 2 suite, GERAR Nageur de Crawl...
Avis du GERAR:
Si l'esprit se veut de reproduire fidèlement l'exposé oral, certes avec une touche quelque peu "hollywoodienne" - le New York Hotel n'y est pas pour rien- , la qualité de la bande son et le logiciel de montage dénote l'énergie strictement bénévole de cette réalisation. Peut-être que certains mécènes auront à cœur de vouloir transférer sur des supports interactifs de qualité supérieure car nos internautes méritent certainement mieux. Si nous trouvons en accès libre et gratuit un autre logiciel nous permettant de faire mieux, nous vous tiendrons au courant.
Cette présentation a été l'occasion pour nous (Nathanaël Shahmaei et Mathieu Vergnault) de travailler de manière pluridisciplinaire autour d'un débat que nous avons voulu le plus dynamique possible. Même si parfois les explications et les argumentaires manquaient d'aplomb, nous pensons que le message est passé et que l'énergie du "travailler ensemble" est ressortie de la salle.
Pour ceux qui étaient absents, cette séance de rattrapage permettra de critiquer comme il se doit chaque séquence pour faire émerger un nouveau mode communication qui se veut avant tout pluridisciplinaire au sens premier de la mutualisation de nos compétences propres autour d'un même projet.
L'avis du GERAR sur le GERAR !
Un retour de séance est essentiel en sciences de l'éducation pour faire naître les points à améliorer mais aussi les points acquis ou encore à acquérir. Le GERAR s'y astreint par cette autocritique:
- Gestion du temps : Nous voulions avec force partager notre ressenti sur la confrontation du théorique versus la pratique du terrain, mais cela ne devait faire qu'une introduction à notre recherche bibliographique. Cela a pris 15 mn sur les 40 prévues au total ; et le respectable Mr Gouilly fut un modérateur juste et impartial. En conséquence, il était prévu de présenter 4 cas cliniques sur les 6 cas initiaux. 2 seulement ont pu voir le jour pour les JFK.
- Interactivité avec les congressistes : sur le mode participatif, le public pouvait voter sur le choix thérapeutique à suivre suivant les cas présentés. Si le premier cas clinique a connu un franc succès, le second a révélé une abstention plus notable. Il en ressort certainement que l'interactivité et la participation nécessite que les intervenants se renouvellent sans cesse pour animer la curiosité.
- Certains ont pu nous faire un retour constructif sur leur ressenti : les experts auraient voulu que nous soyons plus parti prenant pour l'une ou l'autre des solutions que nous exposions. Nous avions délibérément laisser le doute s'installer pour inciter la démarche scientifique auprès du public. Il est possible que le doute a pris le dessus sur le reste... Cependant, le questionnement reste fondamental dans le message que le GERAR entend passer, bien plus que la "solution prête à l'emploi". Cette solution toute faite est trop souvent recherché alors que sur le terrain elle existe très rarement. La recherche bibliographique est alors essentielle pour tenter de répondre aux différentes questions posées par une ou plusieurs prises en charge, ou du moins y répondre en partie. L'esprit du GERAR s'articule sur la pluridisciplinarité, laissez vous donc guider par d'autres professionnels pour trouver également d'autres types de réponses.
Si vous avez des remarques concernant cette présentation, n'hésitez pas. Le but : évaluer notre pratique et faire évoluer nos futures présentations car les membres du GERAR auront à cœur de revivre ces moments-là et de partager leurs connaissance avec leurs pairs.
NS & MV.
Bravo "les jeunes" ;-) pour nous "les vieux" (diplômé de 1984!) ça réchauffe le coeur de voir comment évolue notre métier vers plus de "evidence based medicine" et ce sans support universitaire, grâce à des structures comme la votre. Encore merci pour "les vieux" qui essaient de se mettre à jour et bonne continuation. Effectivement le son est "déplorable" mais on ne peux être bon en tout ;-)
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