La marche

Après plus d'un an d'existence, Le GERAR se lance un nouveau défi, lors des prochaines publications, le thème principal choisi sera la marche. Nous pouvons définir la marche comme une fonction automatique nécessitant néanmoins à l’origine un apprentissage. Elle se caractérise par une succession de doubles appuis et d’appuis unilatéraux. Il s’agit d’un phénomène cyclique alternant des phases d’appuis et des phases oscillantes. L’analyse de la marche a débuté au XIXème siècle par une analyse purement biomécanique de la locomotion. La marche est un mouvement complexe qui n’utilise pas uniquement les membres inférieurs mais l’ensemble du corps moyennant un juste équilibre entre plusieurs facteurs.

La marche étant un vaste thème, le GERAR va l’aborder sous différents champs. Certains articles résumeront les différentes méthodes d’analyse quantitative de la marche (AQM) en passant par son historique. Nous verrons donc comment le schéma de marche se voit modifier dès lors que le corps est atteint d’une pathologie. Le GERAR s’intéressera également à l’évolution naturelle de la marche depuis notre plus jeune âge jusqu’au vieillissement. Nous n’oublierons pas de faire un crochet par la marche dans la rééducation : son rôle, quelles méthodes pour l’améliorer ou la corriger etc.

Comme nous l’avons dit précédemment, un schéma de marche « normale » met en jeu différents paramètres. L’équilibre en est un point essentiel. Le maintien de l’équilibre lors de la marche est un ajustement constant de la projection du centre de gravité dans le polygone de sustentation. De nombreux éléments interagissent donc pour établir un équilibre et faciliter une marche fluide. Equilibre et posture sont deux éléments importants qui feront également le sujet de posts.

La marche est un moyen de locomotion que l’on peut assimiler à une activité physique dès lors qu’il existe un déplacement avec une dépense énergétique. Comme nous l’avons dit précédemment le schéma de marche se voit modifié par l’apparition de pathologies ou du vieillissement. Mais la pratique de la marche peut-elle ralentir ou retarder l’apparition de ces éléments ?

Notre marche s’est fortement modifiée depuis nos premiers ancêtres jusqu’à nos jours. Aujourd'hui, dans les pays industrialisés principalement, la marche n’est plus le premier moyen de locomotion. De ce phénomène découle sans doute la « fameuse » sédentarité. Mais au juste, qu’est ce que la sédentarité ? La littérature scientifique semble ne pas proposer de consensus sur une définition précise mais détermine des pistes de réflexion. Le GERAR se demande donc à partir de quels niveaux, paramètres ou critères est-on sédentaire. Que pouvons-nous faire pour prendre en charge la sédentarité qui impacte, ou est souvent une des causes de maladies chroniques?

Suivez l’actualité du GERAR sur les prochains mois, et certaines des questions trouveront peut-être des réponses?

AA.

Laasel.M. La marche normale. KS,mars 2008,486;5-12.

L'observatoire du mouvement. La marche.La lettre d'information, avril 2004;n°11.