Afin de tourner la page avec les posts en rapport avec l'effet placebo, Schenk
et Roland [1] nous proposent de réfléchir sur l’idée que suggère le terme de
placebo sous forme d’un article original. Ils développent dans un premier temps
une réflexion autour de la représentation cérébrale du processus placebo et dans un
deuxième temps le traitement de la douleur suivant les circonstances de
survenue. Ce qui est abordé dans cet article est la dimension analgésiante de
l’effet placebo qui apparait comme un effet hautement subjectif. Ces deux
sujets vont pouvoir démontrer la problématique des auteurs pour le placebo
comme une « hypothèse suffisamment bonne ».
Tout
d’abord, l’effet placebo permet surtout d’accroître le pouvoir de l’agent actif
mais n’est pas considéré comme un substitut de la thérapie évaluée. Ce
phénomène peut être assimilé au concept pavlovien qui sous-entend un
renforcement, une acceptation de l’effet placebo se faisant par apprentissage
en association à d’autres phénomènes.