Ces dernières années, une partie de plus en plus
importante de la population a recours à un podomètre afin d’analyser les
paramètres quantitatifs à la marche. Notamment, à l’image du
cardiofréquencemètre, les populations sportives utilisent le podomètre pour
optimiser leur suivi à l’entraînement. Cela permet de s’adapter plus
efficacement aux fluctuations des performances du sportif pendant sa
préparation. Si le podomètre a fait sa place auprès des populations dites
saines, qu’en est-il des personnes présentant un handicap à la locomotion.
Mudge et Stott [1], ont réalisé une étude pour analyser la corrélation entre les paramètres
enregistrés par le podomètre StepWatch® et différents tests fonctionnels à la
marche. Le StepWatch est reconnu pour avoir des paramètres validés et
reproductibles [2].
Cette
étude s’est concentrée sur les patients survivant à un accident vasculaire
cérébral (AVC). Cette pathologie représente une cause sévère de désadaptation
chez les adultes avec persistance de déficience physique chez 50 à 65% des cas.
De plus, une récente étude a montré que les personnes victimes d’un AVC ont
une plus grande subjectivité quant ils évaluent eux-mêmes leur activité
physique (AP) que ce qui est trouvé objectivement sur les tests fonctionnels.