2.12.11

Retour sur les XIIIème rencontres de Medimex

Les 13èmes rencontres de Medimex ont pu mettre en valeur une fois de plus le large champ d’application du dynamomètre isocinétique. En effet, cet outil rassemble autour de lui plusieurs corps de la médecine parmi lesquels nous pouvons citer les standards de l’isocinétisme comme la traumatologie/orthopédie et la médecine du sport. De champs nouveaux tels que la neurologie et la gériatrie tentent à se faire une place également.


Dans ce sens, le Dr Middleton a voulu promouvoir la corrélation entre la mise en valeur d’un déficit quadricipital en isocinétique concentrique et le risque de chute des personnes âgées. Même si cette intervention a le mérite d’être une des pionnières du genre, elle mériterait d’être confrontée à d’autres études comme l’évaluation d’autres groupes musculaires (Moyen fessier, Ischio-Jambiers) et d’autres modes de contraction (isométrique, excentrique). Raphael Zory, quant à lui, a fait valoir l’évaluation de l’efficacité potentielle de la toxine botulique sur le muscle spastique ; ici le Triceps Sural, à travers l’évaluation isocinétique. Après injection, il en résulte un décalage de l’angle d’apparition de la résistance à l’étirement sans modification d’intensité. Les conclusions restent assez restreintes, toutefois, R.Zory ouvre des perspectives d’études associées à l’Analyse Quantifiée de la Marche et la rééducation post-toxine à standardiser.
Croisier et ses collaborateurs ont développé des sujets récurrents mais indispensables en traumatologie du sport. Cette démarche à la fois scientifique et clinique est partagée par le GERAR évidemment mais aussi par l’ensemble des conférenciers présents. La nécessité d’objectivation des résultats doit être couplée avec la faculté des praticiens à pouvoir ressortir des tests reproductibles. Dans ce sens, nous devons avoir une méthodologie quant à l’installation du sujet, le protocole d’échauffement, la posologie de l’évaluation. Cette rigueur nous permettra de standardiser les nombreux paramètres de l’évaluation isocinétique. En conséquence, les études investies dans les nouveaux champs comme la gériatrie, la neurologie seront plus facilement interprétables.

Le souhait du GERAR désireux de développer le travail sur dynamomètre isocinétique serait de voir des interventions sur le thème spécifique de la rééducation, ses applications récurrentes et les protocoles à standardiser. De plus, il serait intéressant de créer un temps hors communication pendant lequel nous pourrions organiser des tables rondes ou établir des travaux de collaboration autour de thèmes spécifiques à l’isocinétisme. Des partenariats avec le personnel médical et paramédical libéral pourraient nous être d’un précieux recours. Le GERAR a bien des projets à proposer touchant la rhumatologie, la traumatologie tant dans le domaine de la rééducation que dans le domaine de l’évaluation.

NS.

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