La question de la prescription de l'activité physique [AP]
est une question d'actualité. L'emploi du terme « prescription » pose
la responsabilité de l'inactivité physique sur les épaules des professionnels
de la santé et plus particulièrement des médecins. De nombreuses études ont
évalué l'efficacité du conseil à l'AP durant une consultation en médecine générale.
La majorité obtienne des effets modérés à court terme [1]. A la vue de ces résultats et du
problème de santé publique que représente le manque d'AP chez les enfants,
adultes, malades chroniques ou personnes âgées, de nombreux acteurs de la santé
s'interrogent sur le manque ou l'absence de promotion de l'AP par le personnel
médical [2,3].